22 Août _ “J’aime montrer ce qui m’appartient”

appartenir

Il y a des moments qui plus forts que d’autres me font ressentir combien je t’appartiens. Tu me le dis souvent d’ailleurs, que je suis à toi et qu’il te serais impossible de me partager.

Parfois, dans des moments ou tu sais que tu ne pourras pas être là, tu me dis que si je veux autre chose en plus de toi, il me suffit de te le dire. Mais je sais combien cela serait dur pour toi de devoir partager ce qui t’appartient. On ne prête pas ses objets précieux à des inconnus; c’est ainsi. Et tu as le sens du précieux bien ancré en toi.

Un jour que je te demandais pourquoi tu aimais partager des photos intimes de moi avec les autres, tu m’as répondu la chose suivante : “J’aime montrer ce qui m’appartient”, alors j’ai compris combien  me posséder était important pour toi. Je t’avoue que j’en ai eu un regain de fierté car je me suis sentie importante à tes yeux.  Tes yeux étant toujours ce que je regarde de prés pour savoir si ce que je fais à ton assentiment.

Tu sais, J’aime bien te tutoyer ici, parce que dans la réalité je n’oserais pas. Je baisserais les yeux et je te dirais VOUS car tu es le Maître, celui à qui je dois fidélité et respect. Oh je ne te manque pas de respect ici, c’est juste que je prends une liberté que je n’ai pas et je joue avec l’écriture pour parler de toi.

C’est beau le “Vous”, c’est précieux, c’est un façon de ne jamais t’atteindre vraiment, de tourner autour de toi en cherchant une entrée, un petit passage pour me coller à toi. J’aime bien tourner autour de toi, évaluer la distance qu’il y a entre nous, venir renifler ton odeur de mâle. Je me sens comme une petite chienne, qui a repéré quelque chose qui l’attire et dont elle veut absolument s’emparer.

Savais-tu que ton odeur changeait, fluctuait selon ton désir ? Elle se répand autour de toi à chacun de tes mouvements et je fais de petits pas de danse pour m’enrouler dedans. Un entrechat et j’ai une écharpe de toi, un pas chassé et j’en suis habillée. Mais celle que je préfère, c’est celle des petits matins, celle que tu laisses dans les draps et dont je me gorge à foison, enfouissant mon nez dedans dés que tu as le dos tourné.

J’en fait des choses quand tu ne me regarde pas, si tu savais, mais elles sont toutes tournées vers toi. Je n’oserais pas dépasser les limites que tu as clairement définies entre nous. Mais j’aime bien chercher ton odeur partout, fureter avec mon nez et respirer à grandes goulées ton identité olfactive.

J’ai même déjà songé à découper un morceau de drap blanc, juste pour t’emmener avec moi et te respirer jusqu’à temps que tu t’effaces mais je n’ai pas osé braver les interdits. Pourtant je trouve ça triste de laisser là, une odeur que je vénère et qui n’à aucun sens pour tout ceux dont la seule mission est d’effacer ta présence .

Tu ne peux jamais vraiment m’appartenir, mais “Peut on vraiment posséder l’autre?”, me diras tu. La logique tendrait à me faire te répondre non, mais je sais par expérience que si, que c’est possible, que ma propre volonté peut te céder ma personne et que je peux t’appartenir.

 Je ne forcerais jamais ta liberté, je t’offre seulement la mienne avec joie me mettant dés lors à ton service.

Je me laisse glisser vers ton monde, me délestant au passage de mon indépendance pour devenir tienne.

Poupée de son, j’ouvre la bouche sous tes ordres et je te reçois comme un invité de marque. Poupée de chiffon, je te présente mon cul pour que tu puisses t’en servir à ton aise. Poupée de cire, j’obéis sans faillir à toutes tes demandes. Poupée de soie, je m’envole vers toi en jouissant sous tes doigts.

Poupée de paille, je me consume en t’attendant et tu me laisse brûler en te réjouissant de l’effet que tu as sur moi. Poupée d’émotions, je pleure d’avoir trop joui et tu me regarde satisfait de moi.

Ma volonté ne m’appartiens plus, je suis ton bel objet, celui que tu contemples et dont tu te sers, que tu manipules et dont tu te nourris.

Quand, tant d’autres crieraient au scandale, moi j’exulte d’être ainsi réduite et contrainte parce qu’elle est là ma liberté, dans ce que je te donne de moi. J’aime plus que tout t’entendre me dire que je t’appartiens, te voir fier de me posséder. Quand tu offres mon image dénudée aux yeux de tous, quand tu m’exhibes, je suis heureuse d’être à toi et je ne voudrais être à personne d’autre.

2 commentaires

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