Baise moi plus fort ! 

Aide moi à libérer mon corps est sans doute l’adage de cette espace temps dédié au plaisir que nous nous sommes offert mardi ! 

Je lui avais demandé de valider le panier de mes désirs afin de ne pas broyer des ténèbres. 

J’ai perdu la notion de patience quand il s’agit d’éteindre le feu de mes entrailles. 

Je ne veux plus attendre indéfiniment que les astres s’alignent pour mélanger avec lui la lave qui s’écoule de moi. 

Alors sous la pluie parisienne, nous nous sommes rejoins, main dans la main dans un uber avec qui nous avons refait le monde.

Je regardais les gouttes s’égrener sur la fenêtre passager en scandant dans l’air que notre monde s’effritait. 

Mais je pensais à ses mains qui jadis avait marqué tant de fois ma chair. 

Je repensais à cette femme soumise que j’étais qui par sentimentalisme enfouissait ses regrets et ses espoirs sous une couche épaisse de cul exacerbé. 

J’étais différente, maintenant je n’avais plus d’espoirs vains, juste de grandes conquêtes sensuelles que je voulais mener à bien.

Le plaisir était mon leitmotiv, les miracles n’existant pas visiblement.

Nous avons déjeuné, je regardais ses yeux brillants qui avaient fait son succès auprès d’autres. 

Je sentais son désir monter et j’en jouais. 

Au comptoir de l’hôtel, j’ai fait ma diva. 

Le réceptionniste m’a dit que je lui faisais penser à un star anglaise. 

Oui monsieur je suis effectivement là pour brûler ma vie en mode Rock and Roll donc donnez moi la chambre à baignoire j’y ai déjà déposé mes fantasmes ! 

J’aime bien jeter le trouble autour de moi c’est un symptôme de ma putasserie. 

Je veux laisser dans mon sillage l’odeur du stupre et vaporiser de l’excitation.

Je suis montée seule dans la chambre, il avait un rendez-vous pro.

Alors je lui ai filmé le couloir en damiers qui clignotait d’un néon qui disait explicitement : 

«  N’oubliez pas de jouer! »

Je ne comptais pas oublier ! 

Dans la chambre, les murs étaient insonorisés, recouverts de mousse grise alvéolée . Un néon vert Scream brillait et un téléphone rose était posé sur la table de nuit . 

Il faisait chaud, j’ai laissé glisser ma robe à mes pieds et j’ai enfilé mon body à l’entrejambe fendue. 

Puis de mon sac de voyage intra-muros, j’ai sorti mon dernier bébé. 

Un gode ultra-réaliste à gland énorme.

Une sorte d’apéritif à consommer sans modération et à faire tourner dans des mains expertes pour en récolter les fruits. 

Je l’ai posé sur la table de nuit à côté du téléphone rose. 

J’ai écrit sur le petit calepin de l’hôtel : On baise ? 

Et comme je suis une parisienne high level qui vit dans un monde qui saute dans le vide . 

J’ai dégainé mon téléphone pour faire des photos sexy à lui envoyer. 

Il faut allumer le feu pour qu’il s’embrase et l’alimenter pour qu’il ne s’éteigne pas. 

J’ai attendu les premières réactions spontanées à la lecture de mes messages , je ne fus pas déçue. 

Il m’a dit à la minute près à quelle heure il serait là . Il avait 3 minutes de retard sur ses prévisions mais les yeux brillants et la queue humide. 

Il ne me fut pas bien difficile de m’en emparer pour lui raconter de vive voix tout ce que je n’avais pas pu lui écrire . 

Il faut toujours parler à celle qui sera l’ouvrière de ton plaisir. Son propriétaire n’étant que son digne esclave.

Je lui ai rappelé toutes les lignes du contrat moral que nous avions tissé toutes les deux et je l’ai engloutie pour lui montrer toute mon engagement. 

Puis j’ai redonné la main à son propriétaire haletant parce que je voulais qu’il investisse mes terres arrières. 

Il y a des moments où j’ai besoin de sentir mes chairs s’élargir et être comme déchirées. Sentir la chaleur de l’emboîtement se diffuser dans mes entrailles.

La douceur n’étant qu’un drap frais provisoire qui glisse pour laisser place à ma vraie nature. 

J’ai détruit le lit si bien fait en m’accrochant aux draps, j’ai bu la tasse dans les oreillers entassés et je leurs ai laissé le calque de mon maquillage dévasté. 

Puis j’ai glissé le long du couvre lit pour me répandre tout en douceur sur la moquette rase et noire. 

J’ai regardé le plafond sans ciller pour fixer dans ma mémoire l’ADN du plaisir que je venais de ressentir. 

J’avais presque oublié qu’il était là et qu’il n’avait pas jouit quand je l’ai entendu me dire : 

«Suce-moi , il faut que ça sorte, je n’en peux plus ! » 

J’ai souri, je n’avais plus de doute, je l’avais bien pris en otage ….. 

AristoChatte
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