C’est assez dur de vivre loin de celui qu’on désire et moi je le désire tellement justement, de ce désir persistant qui arrache les tripes et qui torture l’esprit. Je ne vous parle pas de mon corps qui est soumis à rude épreuve, torturé sans cesse par l’envie de possession.
Du matin au soir, je pense à ce moment ou nos corps vont enfin fusionner, ou sa queue prendra possession de ce qui lui revient de droit : Moi toute entière. Il n’existe pas un endroit de mon corps que je ne veuille pas qu’il investisse. Il est chez lui partout en moi et tout s’ouvre volontiers sur son passage.
Il le sait d’ailleurs, il m’en parle souvent, de ce moment ou il me possède, comme une chienne, de cet instant ou tout bascule et ou je deviens sa pute. Je ne suis plus moi en effet mais une version sublimée du désir qu’il sait faire naître en moi.
Je sens la transformation opérer intérieurement, ce lent mécanisme qui consiste à tourner mon corps et mon esprit vers le cul. Je me transforme de l’intérieur comme une bête qui ferait sa mue. Alors soudain, je me sens femelle, louve, mouillée et pleine de cette envie de baise absolue.
Je n’ai plus de limites, les conventions sociales n’existent plus, mon seul but salutaire est de lui rétrocéder mon corps, je veux qu’il l’habite de sa présence et si je pouvais m’incruster en lui je le ferais. Je me jette à corps perdu dans cette quête du plaisir originel, celui qui transporte les esprits vers des chemins plus clairs ou tout est simple et sensuel.
J’ai envie de crier au monde entier que j’ai besoin de lui, et à lui j’ai envie de lui murmurer à l’oreille combien j’ai envie qu’il me baise férocement.
Je coule, je n’en peux plus de me déverser ainsi dans mon pantalon moulant du boulot, je me dis qu’a chaque instant, la marre de mon envie va apparaître aux yeux de tous, laissant une tâche aussi grande qu’une carte aux trésors. Je n’ose plus fermer les yeux car je vois des scènes de corps à corps torrides qui me font pousser des soupirs d’émois.
Comment se concentrer sur ses chiffres quand on a envie de se faire défoncer à chaque instant ?
Alors je laisse les heures filer et je compte les minutes qui me sépare encore de lui. Puis soudain, il est là devant moi, rayonnant de son aura d’homme, portant sur les lèvres ce sourire dont je ne peux plus déjà me passer.
Je m’enivre de son regard noir moi qui ne touche pas à une goutte d’alcool et je sens la tête me tourner, comment résister à ses yeux dans lesquels on ne peut rien lire d’autre que le désir.
Lui, il a l’oeil tendre, ce regard qui me fait monter l’émotion aux bords des yeux.
Parfois j’ai soudainement envie de pleurer, émue par cette intensité que je peux lire. Mais ses lèvres sont toujours plus rapides que mes larmes et lorsqu’elles se posent sur moi elles laissent toute la place à l’envie.
Il est là, enfin, prés de moi et je me sens heureuse , nous allons enfin pouvoir nous unir, mélanger nos fluides, nos sens et nos corps.
Son corps est déjà en harmonie avec le mien, nous marchons en riant vers les alcôves qui vont retenir le secret de nos ébats, impatients de pouvoir nous toucher…..
Super article
C’est rare ce genre d’amour
Profitez vous avez raison
Super votre amour que vous ressentez l un pour l autre
C’est rare et somme toute mérité
Bisous bella