Je suis ce genre de femme pleine de perversité qui est capable de laisser une brûlure cuisante qui ne s’apaise jamais. Même à distance, même séparés, même dans d’autres relations ces hommes sont brûlés à vie.
Je ne m’en réjouis pas pour autant mais c’est une vérité ancestrale et je le sais. L’humain est ainsi fait, il ne fonctionne qu’à travers ses blessures et ses contradictions.
Il aime souffrir car il se sent vivant, alors il s’ouvre les veines mentales pour y boire à grandes gorgées l’ambroisie de ses fantaisies .
Coupez lui les vivres, et son cerveau y pensera jour et nuit . On ne se remet pas d’avoir vécu une passion qui efface les réalités funestes de la vie quotidienne.
Il sera près à se damner pour revivre ne serais-ce qu’une seconde de ce paradis perdu, ravi par les ombres du soleil de minuit.
Est-ce pervers ?
Mais oui bien sûr, c’est un travail fin d’aiguilles à quatre mains qui piquent au plus profond du désir masculin.
Qui fait souffrir et qui conduit à une mort lente et venimeuse.
Cette mort que l’on peut lire chez Flaubert qui s’immisce pernicieusement dans le quotidien et qui s’écoule lentement au fil des heures qui s’égrènent.
Ces hommes dans un sursaut de lucidité spasmodique essayent de fuir mais souvent ils chercheront à revivre encore et encore ce qu’ils veulent justement oublier.
Alors ils se mentent, ils feraient honte à leur propre mère , ils jonglent avec une double réalité et ils s’esquivent, s’enfuient, laissant dans leurs sillages les effluves de souvenirs à peine consolidés.
Ils font faire naufrage à des cœurs féminins mi-mollets qui ont le fréquent défaut de mettre à leurs pieds toute leur destinée.
Et comme le piment n’est meilleur que dans la couche originelle, ils reviendront s’y ressourcer indéniablement .
Les épisodes sensuels qu’ils s’offrent ailleurs ne sont que des contrefaçons pour toutes celles qui pensent qu’elles ont le pouvoir de faire oublier celle qui tire les fils.
Le coeur de l’homme sera toujours au même endroit sur sa carte interne et il rêvera de venir le poser à nouveau sur le sein palpitant de celle qui lui a marqué l’âme.
Si je suis douce en apparence, dans mes veines coule le sang d’une chienne sensuelle qui n’a pas peur de mordre la main de ces hommes qui dans l’intimité se donnent le titre de Maître de ma destinée.
Mais qui est réellement dans la cage ?
J’irais toujours briser la sauvagerie de leurs pensées insensées en les émiettant doucement à mes pieds et pour affoler leurs cœurs palpitants je les feraient couler au cœur de ma main mouillée dans un va et vient exaltant
Mesdames. Faites place !!
Ramassez vos culottes, rangez vos mouchoirs, ne vous désespérez plus ces hommes n’ont jamais été faits pour vous.
Laissez les cendres de vos aventures passées se disperser dans l’infini de vos vies
Merci d’avoir fait l’interim mais la sortie c’est par ici !
Je suis l’Aristochatte, souveraine des nuits de ces hommes égarés dans mes filets et je viens récupérer ce qui est à moi !
Es muy poético (y muy cierto) todo lo dicho. Me atrevo a decir que pasa lo mismo con las heridas de pasión en muchas, sino la gran mayoría, de mujeres.
Este día me siento mejor luego de haber leído este post. Saludos