Je suis sa femelle velue. Ma pilosité est quasi inexistante sur l’ensemble de mon corps mais elle s’épanouie sur le terrain fertile qu’est ma motte. Je laisse ces lianes à l’ardeur animale germer puis pousser lentement vers le firmament. D’abord timides, elles finissent par tout coloniser tel le chiendent des petits jardins de campagne.
Il faut dire que ma motte est une source nourricière. Elle coule naturellement à la moindre stimulation extérieure recouvrant ainsi la terre meuble de mon pubis. Elle monte, inonde et recouvre ces jeunes pousses qui se gorgent jusqu’à plus soif de ce nectar de vie. Je cultive tellement bien mon jardin qu’il fait des envieux tout autour de lui. Mais je continue à l’exposer au soleil et aux yeux de ceux qui veulent bien l’admirer.
Quand je m’ennuie, je passe ma main dans ses herbes folles et je joue avec, recouvrant au passage tous mes doigts de cette fourrure mousseuse au doux parfum épicé. Mon jardin est un continent sauvage ou se mélange harmonieusement le miel de ma ruche interne, les embruns de mes plaisirs, le sel de ma transpiration et la chaleur de mes désirs. Ma main s’égare souvent dans cette prairie luxuriante et marécageuse et remonte gorgée d’odeurs folles et entêtantes dont les vapeurs en rendrait plus d’un ivre.
Ce jardin je n’y touche pas, j’en ai l’interdiction formelle. Tous désirs de rabotage, d’élagage, de rafraîchissements appartiennent à mon précieux Maître. C’est lui qui donne du chien à ma motte, qui la ratiboise, l’arrose, l’éradique, l’autorise à s’épanouir ou pas. Elle est en dehors de ma volonté et cette incapacité d’en disposer à ma guise m’excite.
Aujourd’hui mon jardin va disparaître de la surface de mon sexe palpitant. Je le sais parce que j’ai vu la sacoche de barbier posée en évidence sur un bord de la table de la cuisine. Elle est toujours le signe d’une grande opération de déforestation. Je vais devoir livrer mon corps aux désirs de mon Maître. Si je suis à la hauteur de ses attentes, il me laissera peut-être un peu de jardin.
Je sors de l’armoire un grand drap de bain que je dispose sur le bord du lit, je l’ai choisi immaculé afin que les plantations sacrifiés viennent s’y poser comme une offrande au nouveau monde. De l’eau tiède dans une bassine, le savon à raser, une petite serviette pour ses mains d’airin , il ne faut rien de plus pour mener à bien cette destruction massive.
Je m’allonge sur le lit, nue, parce qu’il fait déjà chaud dans mon corps, pose mon fessier imposant sur la serviette et écarte les cuisses pour laisser une voie lactée propice aux investigations. Je n’attend pas longtemps avant d’apercevoir les mains gantées de mon Maître qui sortent un à un les outils de sa sacoche. J’aime en faire l’inventaire du coin de l’oeil, est ce que tous les instruments sont bien là ? Un peigne, une paire de ciseaux dorés, un rasoir à l’ancienne, celui des coupeurs de gorge des quartiers malfamés, un stick coagulant si je saigne, un spéculum pour l’inspection, un plug anal de bonne taille, rien de plus, rien de moins.
Il commence à peigner ma forêt à droite puis à gauche et se penche pour en renifler les effluves, encore et encore. Je reçois de petits coups de peigne, sur mon bouton d’or, que je devine intentionnels. Les dents du peigne viennent le mordre avec régularité m’arrachant au passage de petits sursauts de surprise. Je suis vite punie de mon agitation en recevant un coup cinglant de peigne sur le bas des fesses. La chaleur qui irradie de ma peau est le signe que je ne dois plus bouger.
Après avoir bien démêlé ma motte, mon Maître sort un tout petit ruban rouge et attache mes longueurs ensemble. Il sert le ruban très fort et brandit sa paire de ciseaux. Je vois leurs reflets dorés s’abattre entre mes jambes et leurs pointes remonter d’un seul geste une meule de poils enrubannés. Mon Maître la renifle longuement comme pour en garder l’odeur gravée dans sa mémoire et la range précieusement dans un mouchoir brodé qu’il replie précautionneusement. J’aime ses perverses manières et je l’imagine se gorgeant de mon odeur les nuits ou il n’est pas à mes cotés.
De ses mains habituées aux tâches minutieuses, il explore la surface restante à tondre et tâte le terrain. Mes orifices sont -ils envahis aussi par cette herbe folle? Il chausse ses lunettes grossissantes et vient à la lisière de ma rivière qu’il défie de deux doigts inquisiteurs. Puis c’est au tour de mon anus d’être investit, écarté, trituré, charbonné, relâché. Il aura du travail aussi de ce côté là à n’en pas douter.
Le savon de rasage mousse gracieusement sur le blaireau puis vient noyer ma fougère qui ressemble désormais à un jardin d’hiver. Le rasoir se déplie d’un seul mouvement et ondule entre les mains de mon Maître. Il danse et vient frotter ma peau de son côté tranchant. Je le sens, il écrase mon oasis et investit avec délectation ma motte fleurie. Il coupe, éradique, lisse avec une ferveur charismatique ma partie sauvage. Je ferme les yeux, je ne veux pas assister à ce massacre, je laisse le blaireau s’abattre encore et encore ici et là, ne laissant aucune chance à la moindre petites pousses. Tout ce carnage végétal m’excite peu à peu. Plus je deviens chauve, plus je pense à tout cet engrais dont il va falloir m’abreuver pour que ça repousse.
Résignée à ma destinée, je n’ouvre les yeux que lorsque que sens la serviette chaude venir enlever les derniers vestiges de cette bataille perdue. Je frisonne. Il est temps maintenant de finir par mes fesses et je tends consciencieusement celles -ci à mon Maître en veillant à bien les écarter de mes deux mains. Il plante son pouce dans mon cul pour prendre appui et rase tout ce qui dépasse en n’oubliant pas de me le branler copieusement, me laissant pantelante de désir et tremblante.
Il se recule, enfin, pour admirer son oeuvre et me dit “Voila un travail propre et bien réalisé !! travaillons maintenant à fertiliser votre terrain, je vais ensemencer celui-ci!”. C’est à ce moment précis que je me rend compte qu’il bande comme un ours et que j’aurais bientôt un nouveau jardin à cultiver.
Beau témoignage d’une femme qui est heureuse avec sa pilosité…
Cependant, je dois avouer que dans certains milieux, une « pilosité non disciplinée » n’ pas forcément sa place… Nombre de femmes du monde « coquin » n’ont plus aucun poil ou alors elle font tailler leur toison pubienne (le fameux « ticket de métro ») ou d’autres déclinaisons comme le coeur, la flèche… En tant qu’homme je n’aime guère les toison abondantes…. est-ce parce que depuis longtemps je suis naturiste ??? ou amoureux des femmes à qui je délivre des caresses multiples y compris sur la chatte (main et bouche)…
Tel un paysagiste, il à su façonner, contempler et ressentir profondément l’état de son oeuvre ~~°
Et ce fut plaisant ?
Non ne coupe pas… tres jolie au naturel