Avez vous remarqué qu’on nous parlait uniquement de sodomie en nous donnant un mode d’emploi.
Du genre de celui-ci:
“Comment réussir votre sodomie en 10 étapes”.
J’ai toujours trouvé cela très curieux en vérité, faut-il vraiment donner les ingrédients nécessaires à une parfaite prise de cul comme on le ferait pour réussir un beau gâteau ou devons nous apprendre à faire confiance à notre partenaire et nous laisser aller aux plaisirs de l’acte ?
A part dans le porno, je n’entends jamais personne dire,” je me fais prendre le cul et franchement j’adore ça !!!”, et nous savons tous que dans le porno, les actrices simulent et sont surtout des performeuses.
Il faut bien reconnaître que lorsqu’on dit qu’on aime se faire enculer on nous colle tout de suite des étiquettes et on devient la grosse salope de service. D’ailleurs si on pousse un peu plus loin la réflexion, le terme “enculé” est même une insulte ultra utilisée pour mépriser et rabaisser une personne qu’on n’aime pas du tout.
Entre pratique particulière, dépravation, acte contre nature et envies très fortes pour d’autres, quelle est la place de la sodomie dans notre société ? Est-elle assumée ou juste fantasmée ?
Les magazines féminins qui ne sont pas tout à fait à l’aise avec le sujet mais qui ne veulent pas être à la traîne, s’en emparent tout de même et très souvent font plus peur qu’envie à toutes leurs lectrices.
Il est vrai que lorsqu’on vous rabâche qu’il vous faut 3 litres de lubrifiant pour éviter d’avoir mal, parce que c’est certain, vous allez avoir mal, cela ne vous donne plus vraiment envie de tenter l’aventure.
Et pourtant quelle aventure !!!
Je vais pour parler de la mienne, de cette découverte d’un plaisir intense et sophistiqué qui ne ressemble à rien de ce que je connaissais .
Plus jeune j’avais une sexualité plus classique, j’avais essayé plusieurs fois la sodomie mais je ne peux pas dire que j’y avais trouvé un eldorado ni un partenaire enclin à cette pratique. Je me contentais donc de ce que je savais bien faire et je laissais mon cul se reposer, n’y voyant pas d’intérêt immédiat.
Se faire enculer relevait tout de même de la philosophie ou tout du moins d’une réflexion intellectuelle bien posée
En évoluant et en changeant de partenaires, j’ai commencé à pratiquer la sodomie plus régulièrement sans toutefois y trouver le plaisir que je recherchais.
J’avais un partenaire dont c’était le “Must have”, mais il me prenait le cul avec peu de délicatesse et j’appréhendais l’acte plus qu’autre chose. J’avais beau me concentrer sur tout un tas de fantasmes qui me faisaient décoller en temps normal, je n’arrivais pas à trouver le summum de la jouissance et j’avais très souvent mal.
Manque d’envies, de synchronisation, de véritable liens affectifs, je ne saurais vous dire ce qui faisait que ça ne fonctionnait pas bien du tout entre nous quand nous pratiquions cet acte, mais ce n’était jamais le top et nous avons fini par ne plus nous voir.
Je voulais bien évoluer sur le sujet mais j’avais envie de le faire avec quelqu’un qui prendrait son temps et me conduirais avec lui sur la voie du plaisir. Selon moi, se faire enculer relevait tout de même de la philosophie ou tout du moins d’une réflexion intellectuelle bien posée et non de l’acte pur et physique.
Il fallait savoir s’interroger un minimum sur les vertus du plaisir et ses nombreuses facettes avant de vouloir investir tous les orifices d’un corps et je déplorais fortement le fait que ce ne soit pas vraiment le cas chez la majorité des gens que je pouvais connaître.
Puis j’ai rencontré mon Maître, cet homme qui dans la vie et toutes ses aspérités aime prendre son temps. Bien en amont de notre relation physique nous avions discuté de notre vision de la sexualité et je lui avait confié que la Sodomie avait été une expérience éprouvante pour moi pendant de longues années.
Loin de m’en blâmer, il m’avait écouté avec respect, m’informant qu’il aimait cette pratique mais qu’il était contre le fait d’en créer un traumatisme chez sa soumise. Même si je lui affirmait que nous pourrions pratiquer, il me fit comprendre que chaque chose viendrait en son temps et qu’il n’était absolument pas pressé de posséder mon cul.
C’était vrai, et je lui en suis reconnaissante. N’y a t-il pas de multiples façons d’aborder à nouveau les pratiques qui ne sont pas toujours bien passées initialement ? Bien sur que si, et si vous êtes face à un homme qui sait vous mettre en confiance, il s’avère que vos blocages s’effacent à la vitesse de l’éclair.
Aujourd’hui la sodomie fait partie de notre sexualité à un haut niveau
Je fus surprise de constater que le jour ou il s’enfonça en moi au détour d’un jeu sexuel particulièrement excitant, mon anus était si souple qu’il l’aspira avec envie et avidité. Il était en moi, je n’avais pas eu mal et je le désirais plus que tout à cet endroit. Sa délicatesse et son art de faire monter en moi des sensations fortes et enivrantes lui avait permis de conquérir mon cul en toute légitimité. Mieux encore, celui ci semblait l’appeler et réclamer toutes ces caresses qu’il avait si souvent rejeté auparavant.
Ma jouissance fut éblouissante et je pris conscience qu’en réalité j’avais toujours eu envie de vivre cela mais que je n’avais trouvé personne avec qui le vivre de cette façon aussi intense.
Aujourd’hui la sodomie fait partie de notre sexualité à un haut niveau. J’ai appris à devenir sa soumise, cette femme qui écoute ses désirs et qui s’applique à les satisfaire. Je sais que je ne serais jamais déçue des soins qu’ils me donnera et je les attends même avec l’impatience qui me caractérise si bien. Il sait à la perfection me détendre en me prodiguant des caresses enivrantes avec sa langue ou ses doigts
Me faire enculer n’est plus un simple acte débouchant sur du plaisir, c’est une communion de mon corps avec mon esprit. J’ai l’impression que mon cul s’ouvre naturellement pour l’accueillir et la possession n’en est que plus forte. Je ressens un bien être extraordinaire à être étreinte de cette façon, toutes les zones de mon anus et de mon rectum sont massées et sollicitées et je vous avouerais que cela m’excite au plus haut point de le sentir entrer et sortir aussi doucement de moi.
Après quelques minutes de ce traitement je sens clairement mon esprit basculer dans un autre monde, je ne peux plus réfléchir car je suis totalement sous l’emprise des sensations qui naissent dans mon corps. Non seulement c’est agréable pour moi mais je sens très nettement le même basculement chez mon Maître. Il naît entre nous un abandon mutuel de l’un à l’autre qui nous conduit toujours vers un plaisir fort et raffiné.
Alors le rythme peu augmenter, être terriblement soutenu, je peux me prêter à des jeux d’écartèlement l’esprit libre de toutes entraves sociales et mentales. Je vis mon plaisir entièrement et lui offre le sien en m’abandonnant à ses envies et à son désir.
Alors prennent tout leur sens en moi, les jolis mots d’amour qu’il me dit à l’oreille : ” Ma soumise, je vous encule amoureusement car vous êtes à moi” et qui me font jouir à tous les coups.
Désormais je me sens prête à franchir d’autres étapes avec Lui et je rêve de lait tiède, de lavement, de dilatation intense, d’être le réceptacle de ses fluides, je vous raconterais ….
Alors tout d’abord j’adore le titre. Aristochatte, magnifique. Ensuite je découvre ce post, splendide.
Pour le moment je n’ai rien vu d’autre, mais je suis déjà enthousiasmé.
Les soumises, quand même, quelles belles femmes !
D’un Maitre, total respect.
L’article paraissait intéressant et pourtant, j’ai commencé à tiquer à “mon maitre”… J’adore la sodomie et non, il n’est pas nécessaire de l’intégré à des jeux de soumissions. Au final tous les sites du genre tenu par des femmes, font état de maitre et de soumise, ça deviens d’un chiant et surtout sans grand intérêt…
Ma chère Aurore,
Sur ce blog, je parle de ma vie, de mon ressenti . En aucun cas je donne de leçon de vie ou je préconise de pratiquer la sodomie dans le cadre d’une relation D/S. Je la pratiquais avant dans un autre cadre et aujourd’hui dans celui ci. Il faut apprendre a lire correctement et surtout sans préjugés, car au final ce qui est chiant c’est de se sentir jugé en permanence.
Une femme au top je n ai jamais osé le faire à ma partenaire
La sodomie demande beaucoup de patience. La preuve. Ma copine était totalement opposée à la sodomie au début de notre relation. Et puis peu à peu je me suis mis à titiller son anus au cours de nos préliminaires très délicatement. Peu à peu elle a commencé à apprécier jusqu’au jour où naturellement je finis par y introduire mes doigts (au bout de 5 ans toutefois de relation) jusqu’au jour oú elle a voulu aller plus loin au bout 8 ans de relation.
Depuis ce cap franchi, nous pratiquons la sodomie 90% du temps. En interrogeant ma copine cette pratique serait beaucoup plus intense et beaucoup plus orgasmique que la pénétration vaginale.
Mais pour en arriver là ça a demandé des années de patience et d’écoute du plaisir de l’autre.
J’adore vous lire ! Je trouve dans vos écrits des vérités, des sentiments vécus. J’aime votre écriture… merci
Merci ❤
Je voulais savoir si je suis seul. Lors de la sodomie, je suis très excité quand mon pénis en ressort avec plein de traces. Je préfère que mon partenaire ne se lave pas son anus et je ne lave jamais mon pénis après la pénération pour ressentir toujours plus d’excitation, mon partenaire aime bien aussi que je laisse mon pénis avec pleins de traces quand il me prend à son tour.
Bonjour,
Je ne pense pas que vous soyez les seuls pour lesquels l’odeur du sexe de l’autre est profondément érotique. L’odeur révèle l’intimité du corps et la respiration de celle-ci fait éclore le désir.
En ce qui concerne les stigmates d’excréments, il s’agit comme pour l’odeur d’une paraphilie. Dans votre cas à tous les deux, ce qui est bien c’est que vous aimez les mêmes choses et que ces mêmes choses vous excitent communément.
Cependant je vous conseille tout de même d’avoir un minimum d’hygiène de vos parties génitales car les excréments peuvent vous conduire à développer des infections urinaires. Il faut donc les laver avec de l’eau régulièrement